Notre approche éthique: toujours plus, mais petit à petit !

Notre approche éthique:  toujours plus, mais petit à petit !

Rome ne s’est pas construite en un jour après tout.... Allons voir de l’autre côté de la manche pour expliquer notre point de vue, en passant par un tour de vélo en forêt.

 

Être respectueux de l’environnement sans se prendre la tête et renoncer à sa liberté et sa créativité, c’est possible? Heureusement que oui. Faisons un petit détour par l’athlétisme et la forêt, si vous le voulez bien…

 

En effet chez La Pièce nous nous inspirons d’une technique développée par un entraîneur de cyclistes britanniques, Dave Brailsford, grâce auquel l’équipe a fait des progrès phénoménaux à partir de son recrutement en 2003.
9 ans plus tard, l’équipe britannique gagne le Tour de France pour la première fois; l'année d'après elle l'emporte à nouveau et les britanniques deviennent imbattables dans bien d’autres catégories, comme aux Downhill World Championships où ils sont indétrônables dans les années 2013-2014, y compris l'équipe féminine.  Ce qui est étonnant, c’est que sa méthode ne consistait pas en une ascèse monastique mais en une accumulation constante de petites améliorations. C’est la technique dite des « marginal gains » : on a l’impression qu’on fait de tous petits pas, et que l’effort est négligeable, mais en fait c’est très efficace !

 

Alors oui, ça fait un écart de 9 ans. Mais on ne devient pas champion du jour au lendemain. Surtout si on ne veut pas se faire violence, au risque de se décourager. Comme pour un régime d’ailleurs, on sait tous que perdre du poids requiert un changement progressif d’hygiène de vie et pas une privation soudaine plus frustrante qu’autre chose.

Crédit image : Jamesclear

 

En fait, un arbre serait tout à fait d’accord. Eh oui, c’est en prenant un tout petit peu plus de lumière que les autres au départ qu’il finit par être le plus grand de la forêt. Dans notre vie pressée (j’ai faim, je commande un truc, hop c’est plié), on est tenté de vouloir tout tout de suite. Mais certaines choses demandent du temps pour ne pas finir par être balayées comme un château de cartes.

 

Bon, revenons à nos cotons : si La Pièce n’est pas qualifiée pour les JO, on compte bien se placer en tête de la pelote euh non, du peloton de la mode éthique en moins de 9 ans en progressant délicatement mais sûrement. Ça commence dès les starting-blocks : La Pièce a commencé par porter une attention toute particulière à ses matières premières, nos tissus.

L’industrie textile est la seconde industrie la plus polluante au monde après le pétrole à cause la culture des plantes gourmande en eau, des pesticides, des teintures, puis de la division mondialisée du travail qui induit beaucoup d’émissions de carbone.
En plus de tout ça, comme il y a surproduction, des milliers de rouleaux de tissus finissent dans un entrepôt. Pour nos premières collections, on a donc décidé de choisir nos tissus auprès d’intermédiaires à Paris qui nous fournissent en surplus de production. C’est la méthode de l’upcycling.

 

Mais ça n’est pas tout : on a commencé par des tissus composés en partie de fibres synthétiques comme le polyester. Pour la nouvelle collection d’été, nous avons sélectionné des matières encore plus respectueuses de l’environnement et de la peau comme le coton et le lin.

 

Et pourquoi le lin, au juste ? On vous l’explique très vite !